C’est connu, les libertines sont des femmes libérées. Elles acceptent donc forcément la sodomie… Pas si sûr : car si le sexe anal est sans doute plus répandu chez les couples échangistes que chez les autres, toutes les libertines ne sont amatrices pour autant.
C’est le genre d’idées d’enquête qui nous vient en discutant avec des amis verticaux.
- Acte 1 : un collègue de travail prétend connaitre (bibliquement) une libertine et que oui, forcément, vu que c’est une coquine, elle se laisse enculer facilement. Je vous passe les détails.
- Acte 2 : une conversation avec 2 mecs échangistes avec qui je discute sur un site. Les 2 affirment que leurs compagnes régulières respectives apprécient (et parfois même adoooooooorent) la sodomie.
Alors question… Est-ce que les libertines pratiquent toute – ou presque – le sexe anal ? Un tour en club échangiste s’impose, histoire de se rendre compte si ces dames donnent leur entre-fesses avec autant d’envie qu’il n’y parait 😉 !
La sodomie, oui, mais pas avec n’importe quel mec…
Entre les copines libertines avec qui nous avons discuté en ligne et les nanas croisées lors de notre dernière sortie en club, une majorité s’impose. Elle pourrait s’intituler : l’anal, oui, mais… Parlons clairement : la majorité des femmes libertines avec j’en ai parlé dit aimer la sodomie, mais précisément pas dans un contexte échangiste.
« Pour moi, c’est clair. Il faut une certaine complicité pour qu’une pénétration anale se passe bien. Entre la possibilité d’avoir mal, et les problèmes d’hygiène qui peuvent survenir, je ne peux pas faire ça avec n’importe qui. Moi, je donne mon cul à mon mec et basta » énonce Claire, 33 ans.
Avec des discours plus ou moins proches, c’est un peu plus de la moitié de mes interlocutrices qui disent aimer la sodo dans le cadre du couple, mais la refuser dans un contexte de libertinage. Un premier cliché tombe du coup… !
Je fais ce que je veux de mon cul
Et les autres ? Il en est du sexe anal comme de tout en matière de libertinage. Que mille fleurs s’épanouissent, il y a autant de positionnements face à la sodomie (sans jeu de mots) que de libertines.
Il y a d’abord celles qui aiment ça, vraiment. « Pour moi, un rapport sexuel sans ça, c’est un peu comme gâteau sans la cerise. C’est bien sans, mais c’est tellement mieux avec. Après, j’ai remarqué que les petites bites étaient souvent plus douloureuses que les grosses » rigole Samia, 28 ans.
Et il y a bien sûr celles pour qui c’est niet.
« Je ne vois pas l’intérêt de se faire enculer. Ça fait mal, ça ne procure aucun plaisir, alors qu’on peut faire tellement de choses avec dix doigts, une bouche et une chatte. Pour moi, la sodomie, c’est un fantasme de mecs qui ont regardé trop de porno ».
La sentence pourrait sembler puritaine, si elle n’était pas prononcée par Claudia, 43 ans, gangbangueuse bien connue de (presque) tous les habitués mâles du club où j’ai posé la question….
Encore un cliché qui vole en éclats… Comme quoi, en matière de sodomie comme de sexe en général, tous les goûts et tous les choix sont possibles. A condition de respecter chacun.
Super article écrit par un couple de libertins qui font partie de mes lecteurs 😉